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Europe : politique

Euroscepticisme croissant

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"La semaine dernière, l’ancien
chancelier (ministre du Trésor, numéro 2 du gouvernement) de Margaret
Thatcher, Nigel Lawson, a défrayé la chronique en affirmant dans le Times
que la Grande-Bretagne ferait mieux de sortir de l’UE, qui a « dépassé
sa date de péremption ».
Or Nigel Lawson était autrefois un européiste
convaincu : il avait démissionné de son poste pour protester contre le
refus par Margaret Thatcher que la livre fasse partie du système
monétaire européen…

Dans la foulée, deux autres anciens
ministres conservateurs de premier plan, Norman Lamont (ancien
chancelier) et Michael Portillo (ancien ministre de la Défense),
disaient la même chose
. Lamont soulignait que les avantages économiques
de l’appartenance à l’UE étaient très exagérés et que les Britanniques
pourraient survivre… comme les Suisses.

Hier, on est passé à la vitesse supérieure. Car ce sont deux actuels
ministres conservateurs, Michael Gove (Education) et Philip Hammond
(Défense) qui ont déclaré que s’il y avait un référendum aujourd’hui ils
voteraient pour la sortie de l’UE
. Ils ont ensuite nuancé leur propos,
précisant que bien sûr, comme le dit Cameron, il faut d’abord tenter de
réformer l’UE…

Le référendum a été promis par David
Cameron pour 2017. Mais nombre de conservateurs voudraient qu’il soit
avancé. Une motion en ce sens sera proposée au vote des députés cette
semaine (sans doute demain). Elle pourrait réunir une centaine de votes,
soit un tiers des députés conservateurs."

Par ailleurs, une majorité de Français n'a plus confiance dans le projet européen, selon l'institut Pew Research Center dans une étude annuelle sur les opinions publiques de huit pays membres de l'UE. Alors qu'en 2012, 60% des Français interrogés par l'institut se disaient favorables à l'UE, ils ne sont plus que 41% en 2013. Les Allemands, eux, sont encore à 60% europhiles, contre 68% il y a un an.

"L'effort mené au cours du dernier demi-siècle pour créer une Europe plus unie est désormais la principale victime de la crise de l'euro. Le projet européen est désormais discrédité dans la plus grande partie de l'Europe."

Au total, 45% des personnes interrogées se disent favorables à l'UE contre 60% en 2012.

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8 commentaires

  1. Et encore je me demande si ce chiffre de 45% (de personnes interrogées se disent favorables à l’UE) n’est pas surévalué. Car, tous les jours et dans tous les domaines (économiques, financiers, monétaires, sociaux, civilisationnels, moraux…) chacun de nous voit les effets désastreux de cet ultra-libéralisme européiste et mondialiste.
    Quels gens peuvent encore souhaiter le maintien de cette UE.

  2. L’UE s’écroulera d’elle-même comme toute construction fondée sur du sable . Au profit d’une Europe enracinée: les veilleurs sont aussi des semeurs…

  3. Je suis un européen convaincu. L’Europe est une chance pour nous.
    Malheureusement, la Fédération de Bruxelles est construite sur le modèle du Moscou communiste. Les Commissaires Européens sont le Politburo. Même ce terme de Commissaire évoque Moscou…
    Je ne me reconnais absolument pas dans cette Europe qu’on nous impose contre notre volonté et qui veut régir chacun de nos faits et gestes, en faisant disparaître jusqu’à la notion de politique nationale.
    Il est urgent de sortir de cette Europe, de retrouver notre souveraineté et de fermer d’urgence nos frontières et en expulsant, au passage, la racaille qui veut détruire notre pays.

  4. Et pendant ce temps, il y en a qui travaillent quand même à l’Europe;)…

  5. Eh bien voilà de bonnes nouvelles ! Que s’écroule cette construction judeo-maçonnique et que renaisse une Europe chrétienne, Europe des nations, la seule viable parce que fidèle à ses origines.

  6. La Grande-Bretagne n’est pas la Suisse, et n’est pas dans l’Euro. Blair et Brown l’ont détruite.
    GrandJean : “Malheureusement, la Fédération de Bruxelles est construite sur le modèle du Moscou communiste. Les Commissaires Européens sont le Politburo.”, nommés par les gouvernements Européens.
    Barroso, maintenu par Sarkozy, a tué l’Europe

  7. Le piège de cette Europe bidon était cousu de fil blanc, dès le départ, mais il a atteint son but : Détruire notre agriculture, fermer nos usines, laisser la faune de barbares nous envahir, et finalement nous ruiner.
    Seul un vrai retour à Dieu, nous sauvera.

  8. L’Union Européenne, avec l’ouverture des frontières sans aucune défense et l’euro fort,conduit notre pays et nos petites entreprises à la ruine pour le profit des grandes multinationales qui peuvent dire merci à l’UMPS.

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